HAÏTI/GRAND BANDITISME/ FINANCEMENT

Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah sanctionnés par le Canada

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Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah sont sanctionnés par le Canada pour leur implication dans le financement des activités des gangs armés en Haïti. C'est la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly qui en a fait l'annonce, ce lundi 5 décembre.

Après de grands barons du régime rose, dont l'ex-président, Michel Martelly, le Canada a passé un coup de balai dans le secteur privé des affaires en Haïti. Trois membres influents ce secteur sont frappés par les sanctions canadiennes pour leurs liaisons avec les gangs armés en Haïti. «Une interdiction de transactions a été imposée à Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah. Ce qui implique le gel des  avoirs qu’ils peuvent détenir au Canada», a informé les autorités canadiennes dans un communiqué de presse rendu public, le lundi 5 décembre.

 

Selon le Gouvernement canadien, ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l’élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption.

 

«Ces gangs et leurs partisans continuent de terroriser les populations vulnérables en Haïti en toute impunité et ils précipitent une crise humanitaire dans le pays, qui comprend la résurgence du choléra. Ils commettent également des actes de violence inqualifiables, notamment des violences sexuelles généralisées, à l’encontre des populations touchées et empêchent la prestation de services essentiels et l’acheminement d’aide humanitaire», a rappelé le Canada précisant que les sanctions imposées par le Canada visent à faire pression sur les personnes responsables de la violence et de l'instabilité actuelles en Haïti. Ces personnes, dit-il, doivent cesser de fournir des fonds et des armes aux bandes criminelles en Haïti.

 

Par ailleurs, le Gouvernement canadien encourage toutes les parties prenantes à soutenir de réels progrès vers un accord politique qui mènera à un dialogue inclusif et constructif, et à la fin de la crise actuelle. C'est la seule façon d'aider à créer l'environnement nécessaire pour un retour à la stabilité, à l'ordre public et à la démocratie, selon un communiqué en date du 5 décembre.

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