L'organisation Leadership Chrétien pour l'Avancement Durable, Réel et Équitable (LECADRE) dit déplorer la misère abjecte dans laquelle se retrouve le peuple haïtien depuis quelque temps sous le regard impuissant des autorités de l’État. À travers son porte-parole, Jeanty Jean Founel, elle (l’organisation) dit briser le silence en proposant l’ancien ministre des Affaires sociales et du Travail Gerald Germain comme la personne idéale pour diriger un pouvoir de transition.
Les membres de l’organisation sociopolitique LECADRE ont proposé, ce vendredi 11 novembre 2022, un plan de sortie de crise à travers la mise en place d’un gouvernement de transition avec à sa tête l’ancien ministre des Affaires sociales et du Travail Gerald Germain. Cette proposition, annoncée aujourd’hui par le porte-parole Jeanty Jean Fourel, prévoit en effet un mécanisme devant élire M. Germain comme l’homme capable d’assurer la dernière transition.
Selon le porte-parole, l’objectif visé par cette proposition est de rechercher une solution consensuelle pour une transition réussie à même de garantir un retour à l’ordre constitutionnel.
Laquelle proposition proposera un comité pour le dialogue qui sera chargé de faciliter le processus entre les différentes parties, rapprocher leur point de vue afin de dépasser les différends.
Selon les membres de cette organisation, cette initiative sera leur engagement pour un retour à une situation normale, à savoir : un gouvernement bicéphale et sa disponibilité permanente au dialogue et à une entente pour la pleine réussite de l’étape de transition.
Étant une organisation œuvrant dans la communauté évangélique, M. Founel dit croire fermement en la capacité de M. Germain à faire la part des choses pour la stabilisation que nous recherchons tous.
« Redynamiser l’État, pour nous LECADRE, veut dire placer une personnalité ayant de l’expérience et de l’expertise, ayant un parcours sans faille dans l’administration publique », a fait savoir le porte-parole de LECADRE.
Pendant ce temps, la situation de la population est au plus mal.
Gerard H. Resil
