HAÏTI / RARETE DU CARBURANT

Ariel Henry s'inquiète

Au vu de et au su tous, la persistance de la rareté du carburant sur le marché local redouble la situation socio-économique du pays qui est déjà à son paroxysme. La population haïtienne, à plusieurs reprises, a exprimé son ras-le-bol pour exiger la disponibilité du carburant. Pour l’heure, la rareté et la vente illicite de l'or noir semblent inquiéter au plus haut niveau. Le Premier ministre Ariel Henry et des membres de son gouvernement tentent de trouver la meilleure stratégie pour freiner, une bonne fois pour toutes, les dérives constatées sur le marché parallèle tout comme l’inertie au sein de l’appareil judiciaire haïtien.

Le gallon du carburant se vend sur le marché parallèle entre 1750 à 2000 gourdes, notamment dans certains endroits dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Cette situation continue à affecter grandement les prix des transports publics, mettant les chauffeurs et les passagers dos à dos, mais empêche également certaines institutions du pays de fonctionner normalement.

 

 

Parallèlement, certaines voix dénoncent un trafic de l’essence entre Haïti et la République voisine du fait du prix moins élevé à l’achat en Haïti.

 

 

Tout compte fait, le Premier ministre Ariel Henry a tenu à rappeler que ceux qui font du marché parallèle avec les produits pétroliers enfreignent les dispositions du Décret portant sur le marché parallèle, mais également sur la spéculation dite illicite. 

 

En effet, toutes les marchandises, acquisitions et ventes qui dépassent les barèmes des prix fixés par les autorités sont considérées comme de la spéculation illicite.

 

 Conjointement, selon une note portant la signature du bureau de communication de la Primature de la République d’Haïti, le Premier ministre Ariel Henry, se rendant compte de la gravité de la situation, a promis que dans un laps de temps, l'adoption de toute une série de mesures visant à rendre disponible le carburant dans les stations-service à mettre en œuvre un programme d'apaisement social au bénéfice des populations les plus vulnérables et les plus démunies pour lutter contre l'extrême pauvreté et à favoriser une rentrée des classes dans les meilleures conditions possibles. 

 

Quant à Ricardin Saint-Jean, ministre du Commerce et de l'Industrie, il a exhorté les membres de la société civile, les syndicats en particulier de se mettre du côté des autorités pour pallier ce phénomène récurrent qu'est la rareté du carburant.

 

Toutefois, les informations disponibles sur le compte du Terminal Varreux  font croire que près de 1 680 000 gallons de diesel sont arrivés dans le pays. Soulignons que les autorités de commun accord avec les compagnies pétrolières ont décidé d’augmenter le volume des commandes des produits pétroliers pour combattre la persistance de la rareté du carburant en Haïti.

 

 

Vladimir Predvil 

 

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