HAÏTI/INSÉCURITÉ

Nouvelle journée de manifestation à Port-au-Prince

0
2862

Après la marche du 29 mars, des organisations de base ont tenu une nouvelle journée de manifestation, le 30 mars, dans la capitale, contre l’insécurité. Les citoyens réclament des mesures urgentes pour traquer les gangsters. Dans le cas contraire, ils appellent Ariel Henry à la démission.

Des citoyens ont encore gagné les rues de la capitale, le 30 mars, pour mettre la pression sur le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Une deuxième journée de mobilisation au cours de laquelle les manifestants ont particulièrement réclamé la démission du Premier ministre Ariel Henry impuissant face aux agissements des bandes armées sur le territoire.

Sur tout le parcours, les manifestants, électrisés par les rites folkloriques,  agitaient des pancartes et des branches d’arbres tout en crachant leur colère contre les autorités gouvernementales. « Le chef du gouvernement n’a fait qu’envenimer la crise en s’entourant de dirigeants politiques qui n’aspiraient qu’à satisfaire leurs égos », ont dénoncé les protestataires faisant allusion aux anciens opposants du régime du Parti haïtien tèt kale (PHTK), qui ont intégré le gouvernement d’Ariel Henry.

Les manifestants ont aussi déploré l’augmentation du coût de la vie, marqué par la hausse des prix des produits de première nécessité en raison notamment du blocage de la route de Martissant par les gangsters. Sur la route de Delmas, les gens ont également réclamé que la lumière soit faite sur les massacres perpétrés dans plusieurs quartiers de la capitale.

Ils ont brûlé des pneus usagés à certains endroits pour exprimer leurs frustrations et menacent de décréter la permanence si rien n'est fait pour redresser la barque du pays. 

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES