La CSCCA honore la mémoire du conseiller Mehu M. Garçon

Le personnel de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif a rendu hommage conseiller Mehu Milius Garçon, décédé, par une messe de requiem le mardi 18 janvier 2022 à 10 heures du matin au local de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.

Le Premier ministre Ariel Henry, le président du Sénat de la République, Joseph Lambert, les représentants de la Fédération des barreaux d’Haïti et des grands commis de l’État étaient présents aux côtés de la famille Garçon, ce mardi 18, lors de la messe de requiem pour le repos de l’âme de feu Melius Garçon, ancien conseiller à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif décédé dans un hôpital de Boston, aux États-Unis, le vendredi 24 décembre 2021.

« Il porta dignement et fièrement sa toge comme avocat, comme juge, et surtout comme conseiller à  cette prestigieuse institution qui est la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif », a déclaré Me Jean Barnave Cheron qui prenait la parole au nom du bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince, Marie Suzie Legros.

L’homme de loi a fait l’éloge du défunt, comme un homme intègre et loyal dont la mort est difficile à supporter, à tolérer voire à accepter.   Il était inscrit au bâtonnat du Cap-Haïtien sans jamais demander de transfert au barreau de Port-au-Prince, mais était considéré comme étant de Port au Prince.

Me Cheron regrette que le monde de la basoche ne cesse de pleurer la mort des siens en faisant référence à l’assassinat en aout 2020 du bâtonnier, en fonction, Monferrier Dorval.  Il est revenu sur les actions menées par le défunt et les valeurs, dont la modestie et l’intégrité, qui faisaient la force de Me Garcon.

   Par ailleurs, le président de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.  Fritz Robert St-Paul, a remis une plaque à titre posthume à la veuve du défunt, Marie Solange Sylvain.    

«  La cérémonie d’aujourd’hui revêt un caractère particulier puisqu’elle est consacrée à un moment de recueillement pour honorer la mémoire de l’un de nos collègues, de l'illustre disparu, le conseillant Mehu Milius Garçon dont j’avais eu l’occasion de prononcer l’éloge funèbre le 29 décembre dernier. »

« Au moment où il nous est donné l’occasion d’honorer sa mémoire, nous saurions ne pas graver son nom sur une plaque d'honneur que le conseil lui décernera à titre posthume , pour que la Cour se souvienne toujours de lui. »

Les mots les plus élogieux ne pourraient suffire à témoigner de l’excellente qualité de cet homme, a déclaré le président de la Cour.   

Gerard H. Resil      

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES