Les porteurs des accords PEN et Montana ont accordé leurs violons

Arrivé au pouvoir avec seulement le soutien de la communauté internationale, dans un flou légal, le Premier ministre Ariel Henry, pour essayer d'acquérir une certaine légitimité, a également proposé son propre accord avec des acteurs politiques appelant au maintien en place, d’un gouvernement monocéphale qui, selon les constats, n’a pas encore facilité une gouvernance apaisée du pays.

Après plusieurs mois de négociations, certaines fois sous la houlette de l’international, les signataires de l’Accord de Montana et ceux de PEN ont paraphé un protocole d’entente, le mardi 11 janvier 2022, qui vise à mettre en place une transition de deux ans dirigée par un collège présidentiel de cinq membres, un Premier ministre et un cabinet ministériel selon l’ancien député Arodon Bien Aimé.

Selon le document, les signataires de l’Accord de Montana, de PEN et le gouvernement en place auront à désigner un membre au collège présidentiel, une manière de permettre à plus d’acteurs que possible de participer, précise l’ancien député de Cerca Carvajal. Cette nouvelle administration aura pour mission d'organiser le référendum, le dialogue national et rétablir la sécurité pour faciliter la tenue des prochaines joutes électorales.

 

Pour Anel Rémy, l'un des chefs de file de l'Accord de Montana, ce consensus était un impératif pour enrayer cette crise, qui, souligne-t-il, a déjà trop longtemps duré. Qui paralyse le bon fonctionnement de presque tous les secteurs du pays. Il précise que le conseil présidentiel aura à appliquer la feuille de route qui lui sera délivrée par les signataires de l’accord. 

Esdra Jeudy

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