La FENATRAS exige de meilleures conditions de travail pour les personnels de la santé

Lors d'une conférence de presse dans la journée du 1er décembre 2021, le président de la Fédération nationale des travailleurs haïtiens (FENATRAS) a présenté le tableau sombre des mauvaises conditions de vie des personnels de la santé en Haïti. Levy Milot Félix exige de la part des autorités, une reforme dans l'administration publique, dans le but de mieux accompagner et traiter les personnels de la santé.

Selon le président de la FENATRAS, la situation anarchique du pays renforce les mauvaises conditions de vie des travailleurs de la santé publique dans le pays. « Nous connaissons tous les jours des problèmes liés à l'insécurité, à la cherté de la vie et à l'instabilité qui gangrènent le pays. Nous sommes abandonnés à nous-mêmes et les autorités gouvernementales ne cessent de nous malmener », a fait savoir Levy Milot Felix!

 

À cause des mauvais traitements endurés sur les lieux de travail, les responsables de la FENATRAS condamnent les actes malveillants causés par les responsables de l'État,  vis-à-vis des petits personnels de la santé publique. « Nous avons notre carte de débit. Assez souvent, nous ne recevons que 2 mois de frais sur les 12 mois de l'année. En ce qui concerne les promotions au travail, c'est sur base d'amitié que cela se fait. On peut passer dix ans à un poste, tout en étant efficace. La question d'assurance des petits personnels de la santé n'est pas du tout réglementée. L'OFATMA (Office d'assurance accidents du travail, maladie et maternité) qui devrait assurer le soin de ces travailleurs, mais ne respecte pas les clauses de son contrat avec l'État haïtien », a souligné Destiné Patrick, conseiller de l'organisation.

 

Face à ces dérives, la FENATRAS rappelle au gouvernement en place, les contenus de l'accord qui a été signé entre la Fédération et le président Michel Martelly en 2017, lequel accord fait obligation à l'État haïtien d'assurer à chaque citoyen, des moyens appropriés pour l'accès à la santé, la protection et garantir aux agents de la fonction publique des moyens et outils nécessaires pour le soin des malades dans les centres hospitaliers du pays.

 

Ainsi, Levy Milot Felix recommande au nouveau ministre de la Santé publique de prendre en compte les ajustements de salaire des petits personnels de la santé des hôpitaux publics, de se soucier du règlement de l'assurance dont l'OFATMA est le principal garant et en général d'apporter de meilleures conditions de vie aux travailleurs de la santé et d’envisager une reforme dans l'administration publique pour plus de performance du secteur de la santé en Haïti.

 

Oberde Charles

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