Makenzy Orcel toujours en lice pour le Prix Goncourt 2022

L’Académie Goncourt a dévoilé ce mardi 4 octobre sa deuxième sélection, resserrant une liste initiale qui comprenait quinze auteurs et autrices. Parmi les écrivains encore en lice, figure Makenzy Orcel auteur du roman : « La somme humaine ».

 

À l’issue de cette nouvelle étape de sélection, les membres de l’Académie, parmi lesquels Éric-Emmanuel Schmitt, Camille Laurens, Philippe Claudel ou leur président Didier Decoin, ont ainsi retenu huit ouvrages :

GrégoireBouillier, Le cœur necède pas, Flammarion.

Nathan Devers, Les liens artificiels, Albin Michel.

Giuliano da Empoli, Le MageduKremlin, Gallimard.

Brigitte Giraud, Vivre vite, Flammarion.

Cloé Korman, Les presque Sœurs, Seuil.

Makenzy Orcel, Une somme humaine, Rivages.

Pascale Robert-Diard, La petite menteuse, L’Iconoclaste

Monica Sabolo, La vie clandestine, Gallimard.

Reste encore une dernière étape de sélection, qui sera révélée le mardi 25 octobre prochain, en ouverture du Festival Beyrouth Livres, a précisé l’Académie. On y connaîtra les 4 finalistes encore en lice. Le lauréat ou la lauréate sera ensuite annoncé le jeudi 3 novembre depuis le balcon du restaurant Drouant comme le veut la tradition de ce prix décerné depuis 1903.

 

Paru aux éditions Fayot et Rivages en août 2022, ce roman de 624 pages, selon la critique, nous fait entendre la voix de l’héroïne qui nous parvient depuis l’outre-tombe. À la fois anonyme et incarnée, c’est la voix d’une seule femme et de toutes les femmes. Elle nous raconte dans des carnets dérobés au temps et à la mort une enfance volée, une adolescence déchirée, une vie et un destin brisés.

 

Ayant grandi dans un village de province où règnent la rumeur et la médisance, négligée par ses parents, surtout par sa mère qui lui préfère les roses de son jardin, c’est à peine si elle trouve quelque réconfort auprès de sa grand-mère plus aimante. Elle s’échappe à Paris dans l’espoir de mener une vie à l’abri des fantômes du passé. Elle y poursuit des études de lettres à la Sorbonne, rencontre l’amour avec un homme ayant fui la guerre au Mali, fait l’expérience du monde du travail, avant de subir finalement l’épreuve de l’abandon et de sombrer dans l’irréversible errance.

 

En nous livrant l’autobiographie d’une morte dans une langue fulgurante, Makenzy Orcel nous fait pénétrer, à travers cette « Somme humaine », deuxième volet d’une trilogie initiée par « L’Ombre animale », dans le ventre poétique du monde.

 

Schultz Laurent Junior

Avec la presse internationale

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