FACE À L'EST

De ma main qui caresse l'aube

À ce regard qui déshabille le soleil

Des orages qui nous habitent à la pluie qui entrent dans le poème 

De l'impasse parfaite au piège parfait

Nous voici avec des pays dans l'ombre

La nouvelle saison des secrets éternels

À force de réinventer la mer

Nous portons dans nos pieds les souvenirs des jours mal cousus

Port-au-Prince

Cette femme si fidèle doit apprendre comment embrasser le matin

L'Uranium rime avec la lune

C'est peut-être une entrée dans la vie

Ou dans un poème

De l'étoile de Sillon

Au drapeau d'Israël

Il y a une éternité à diluer

De l'Étoile de David à l'épée qui nous suit

Il y a l'aube ou la poussière

Qui nous dira que Martissant est un vertige

L'Uranium

L’autre nom de la folie humaine

Le Centre de la terre

Le sourire de Saint-Marc

Tout est envie

Ne me demande pas pourquoi ces orages

Comment aimer une ville d'envoûtement

Le premier Égrégore

Met fin au 3è soleil

Puis-je passer par la 16ème porte de l'étoile?

Dans la nudité de toutes les saisons

La pluie mange l'ombre

La folie aussi

Mais avec la 7ème lampe

J'ai conquis mille soleils et une nuit

Demain

Une chanson oblique coulant dans les phrases fatiguées

Le ciel qui me traverse trace  son éternité en double croche (s ?)

Puis

Et cette voix brulée pour la mémoire des horloges

Et cette musique ressuscitée dans la pénombre du regard de l'autre

Et le songe blessé dans le troisième degré

Frères

Il y a des étoiles dans nos mains.

 

Extrait de Face à l’est (en préparation)

 

Iléus PAPILLON

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